A voir à Neuchâtel et à La Chaux-de-Fonds |
Sénateur et secrétaire général du parti d’opposition, Enrico Oliveri (Toni Servillo) est donné perdant par les sondages aux prochaines élections. Un soir, il prend la poudre d’escampette en laissant un mot d’explication qui n’explique rien ou si peu, pour rejoindre un amour de jeunesse (Valeria Bruni Tedeschi).
Sa très soudaine défection suscite la panique dans les rangs de son parti. Les médias en font leurs choux gras. Son fidèle conseiller Andrea Bottini (Valerio Mastrandea) a alors l’idée, très risquée, de demander à son frère jumeau, Giovanni Ernani, philosophe de génie un brin bipolaire, de «temporairement» le remplacer aux yeux du monde…
Corrosif, profond et souvent très drôle, «Viva la libertà» taille des croupières au reality-show qui nous tient lieu aujourd’hui de politique. Dans un double rôle qui lui va comme un gant, Toni Servillo («Il Divo», «La Grande Bellezza», «Gomorra», etc.) est prodigieux de subtilité… En salles dès demain, une belle surprise qui ne laisse pas d’interroger le spectateur exigeant!
de Roberto Andò
Italie, 2013, 1h34
