Une question de transition et de transmission…
Avec «Emilia Perez», son nouveau film maintenant à l'affiche, Jacques Audiard a signé à septante-deux ans un chef-d’œuvre sidérant, qui a reçu à Cannes le Prix du Jury et un Prix d’interprétation féminine décerné à l’ensemble de ses actrices. Dans ce film inouï, le cinéaste nous raconte l’histoire de Manitas, un chef de cartel qui choisit de changer de sexe et d’identité…
Avec l’audace qui le caractérise, le réalisateur français aborde donc le thème de la transition sous la forme d’une comédie musicale pétrie de mélodrame, de thriller et de telenovela. Mais l’autre grand sujet du film, comme l’explique Jacques Audiard, est sans aucun doute celui de la transmission et de la filiation: quel avenir Manitas alias Emilia Perez veut-elle pour ses enfants dans ce monde si violent?
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Que regarde Maria Schneider?
Ou plutôt qui regarde-t-elle? Marlon Brando bien sûr! Mais elle ignore encore qu’il s’apprête à perpétrer sur sa personne un acte qui, bien que simulé, la traumatisera durablement. On l’aura reconnue, il s’agit de la tristement célèbre scène dite de la motte de beurre du «Dernier Tango à Paris» (1972) de Bernardo Bertolucci, où la star américaine, avec la complicité du cinéaste, feint une sodomie à l’encontre de l’actrice, alors âgée de dix-neuf ans.
Revue aujourd’hui, cette soi-disant scène culte est insupportable. Personne n’avait prévenu Maria Schneider du tour qu’elle allait prendre… La jeune femme en est ressortie «salie et humiliée», pour reprendre ses propres termes, s’estimant à raison victime d’un viol moral comme il s’en est hélas souvent perpétré sur les plateaux de tournage avant l’ère MeToo.
Dans «Maria», la réalisatrice Jessica Palud montre combien ce traquenard ourdi pour la beauté de l’art a fait basculer l’existence d’une actrice promise à la plus belle des carrières…
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Quand les actrices et acteurs embarquent…
Réalisateur et acteur de «La Petite Vadrouille», son nouveau film aujourd'hui à l'affiche, Bruno Podalydès occupe une place à part au sein du cinéma français. Ses films se distinguent des autres comédies par leur poésie comme leur intelligence critique et leur humour burlesque, qui rappelle tantôt Buster Keaton, tantôt Jacques Tati. Après «Les 2 Alfred» et «Wahou!», il nous propose une drôle de croisière en péniche, dont il tient le gouvernail dans le rôle du capitaine.
Dans «La Petite Vadrouille», Bruno Podalydès retrouve ses actrices et acteurs fétiches, à commencer par son frère Denis et Sandrine Kiberlain. Il s’adjoint aussi les services du jeune Dimitri Doré dans le rôle du mousse qui passe de la poupe à la proue en un clin d’œil, mais surtout met pour la première fois en scène le très aimé Daniel Auteuil, qui incarne un patron pas si dupe qu’il en a l’air. Et Podalydès de nous expliquer fort à propos comment il choisit et «dirige» ses comédien·nes qui font merveille!
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Gagnez votre place pour découvrir ce nouveau film au cinéma!
Voici règle du jeu: reconnaître le film, actuellement en salles, dont l’image est tirée. Vous avez deviné? La réponse vous brûle-t-elle les lèvres?
N’attendez plus pour participer au concours qui vous permettra peut-être de gagner par tirage au sort votre place pour voir ledit film en salles. Car rien ne vaut l’expérience du cinéma… au cinéma!
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Au commencement était l’étrangeté…
Peut-être est-ce dû à la brièveté de ses films (rarement plus d’une heure vingt), mais Quentin Dupieux confère à leurs commencements une efficacité remarquable, où il multiplie les éléments signifiants et d’emblée perturbants.
Il en va ainsi du début de «Yannick» (2023). La séquence d’ouverture nous installe dans un théâtre, au cinquième ou sixième rang, comme l’indiquent les rangées du public assis devant nous. Sur scène, le personnage interprété par Pio Marmaï répète à onze reprises la réplique «Je n’en reviens pas».
Durant un instant, l’on songe à un blanc monumental que le comédien tente de contrer avec une certaine classe, et puis non, il s’agit bel et bien du bon texte, enfin d’un très mauvais texte, qui va susciter l’intervention d’un spectateur courroucé et lancer la mécanique infernale du film…
S’il diffère complètement en termes d’action, le commencement du «Deuxième Acte» maintenant à l’affiche crée le même effet d’étrangeté et d’efficacité, tout en nous dévoilant le lieu principal de l’action, un banal restoroute dont l’enseigne lumineuse réitère le titre du film. Les premiers plans montrent un homme partant de chez lui dans un état de fébrilité tel qu’il peine à faire démarrer sa voiture. Arrivé à l’aube au restoroute, il en fait l’ouverture avec la même nervosité… Le trac du figurant?
En savoir plus sur «Le Deuxième Acte» à découvrir maintenant au cinéma:
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De l’idée du paradis perdu…
Maintenant à l’affiche et présenté en ouverture à BiBi (la Biennale internationale des Bobines d’ici qui célèbre la création cinématographique neuchâteloise), «The Land Within» de Fisnik Maxville raconte l’histoire d’un jeune Suisse qui retourne dans son Kosovo natal, où il retrouve la mystérieuse Una, et découvre des secrets de famille enfouis dans la terre.
Jeune réalisateur neuchâtelois d’origine kosovare, Fisnik Maxville avait déjà marqué les esprits avec son précédent film «Nostromo» (2021), plongée mystique dans le Grand Nord canadien à la recherche d’une forme de paradis perdu. Dans son nouveau film porté par les excellent·es Luàna Bajrami et Florist Bajgora, le cinéaste nous raconte une tout autre histoire, pourtant hantée par cette même idée…
En savoir plus sur «The Land Within» à découvrir maintenant au cinéma:
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