Arrêts sur image

Gagnez votre place pour découvrir ce nouveau film au cinéma…

Voici règle du jeu: reconnaître le film, actuellement en salles, dont l’image est tirée. Vous avez deviné? La réponse est pourtant simple…

N’attendez plus pour participer au concours qui vous permettra peut-être de gagner par tirage au sort votre place pour voir ledit film en salles. Car rien ne vaut l’expérience du cinéma… au cinéma!

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A hauteur de tatami

Avec «Perfect Days», son nouveau long-métrage de fiction vibrant de poésie aujourd’hui à l’affiche, Wim Wenders revient à Tokyo où il avait tourné en 1985 «Tokyo-Ga», sublime documentaire contemplatif. Pour mémoire, le réalisateur allemand tentait d’y retrouver les traces du maître Yasujirō Ozu.

Les premières images de «Tokyo-Ga» reprennent la séquence d’ouverture de «Voyage à Tokyo» (1953), l’un des chefs-d’œuvre d’Ozu. Filmée en extérieurs, celle-ci dévoile des aspects matinaux de l’époque dans la petite ville provinciale d’Onomichi et donnent le sentiment d’un retour aux origines du cinéma.

A la fin de la séquence, la caméra se glisse dans une demeure pour rejoindre le couple inoubliable de «Voyage à Tokyo» à hauteur de tatami, le plan «signature» d’Ozu. Septante ans plus tard, Wenders réitère à dessein l’entrée en matière du maître japonais dans «Perfect Days», où il commence par nous présenter Tokyo à l’aube, puis son personnage esseulé au réveil, également à ras le tatami...

En savoir plus sur «Perfect Days» à découvrir maintenant au cinéma:

www.passioncinema.ch/perfectdays

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Pot au feu vs gratin de pommes de terre

Tandis que «La Passion de Dodin Bouffant» est à voir en salles, l’archive «Notre amie des champs» en constitue un contrepoint amusant plutôt révélateur. Les voix-off de ce film commandité en 1963 par la Régie fédérale des alcools rappellent en effet tout le chemin parcouru depuis et le gouffre nous séparant du macho comme de la ménagère. Et dire qu’il fut encore utilisé jusque dans les années 1970 pour promouvoir la patate!

A l’extrême inverse, «La Passion de Dodin Bouffant» rejoint les œuvres qui nous ont fait saliver tels «Le Festin de babette», «Tampopo» ou «Salé sucré», en nous plongeant dans une histoire d’amour à la fois respectueuse et passionnée. Dans ce film récompensé du Prix de la mise en scène à Cannes et porté par les succulent·es Juliette Binoche et Benoît Magimel, le chef Dodin tente d’amadouer sa marmitonne, une femme de caractère qui cultive son indépendance, en lui cuisinant un sublime pot au feu, lequel met beaucoup plus l’eau à la bouche que le gratin de pommes de terre national.

En savoir plus sur «La Passion de Dodin Bouffant» à découvrir maintenant au cinéma:

www.passioncinema.ch/la-passion-de-dodin-bouffant

Regarder l’archive complète du DAV «Notre Amie des champs»:

www.passioncinema.ch/notre-amie-dav-1963

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Darroussin et le sublime des mathématiques

Dans «Le Théorème de Marguerite» de la réalisatrice Anna Novion, dès aujourd’hui à l’affiche, Jean-Pierre Darroussin joue le rôle du professeur Laurent Werner, directeur de thèse de Marguerite (Ella Rumpf), très brillante étudiante en mathématiques. Las, le jour de la présentation, la jeune femme commet une erreur jugée fatale par son mentor…

Interviewé pour Passion Cinéma dans le cadre du FFFH, cet immense acteur a avoué sans ambages ne rien comprendre aux mathématiques. Cela ne l’a pas empêché d’incarner à la perfection son personnage, notamment dans une séquence finale où il fixe, très admiratif, un tableau noir grouillant des «hiéroglyphes» de sa thésarde revancharde. Et il nous a expliqué pourquoi…

En savoir plus sur «Le Théorème de Marguerite» à découvrir maintenant au cinéma:

www.passioncinema.ch/le-theoreme-de-marguerite

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L’abbé Pierre vs Monseigneur Cottier

Il y a un abîme entre les images filmées sans doute par un amateur à La Chaux-de-Fonds et celles reconstituées par le cinéaste Frédéric Tellier dans son biopic sur l’abbé Pierre. En liesse, préservée du pire, la population a sorti ses plus beaux atours en ce dimanche de juin 1945 pour fêter les 50 ans de sacerdoce de Mrg Athanase Cottier, curé de la paroisse du Sacré-Cœur.

En ce même mois de juin 1945, après avoir reçu la Croix-de-Guerre pour hauts faits de Résistance, Henri Grouès alias l’abbé Pierre commence sa carrière d’indigné perpétuel. Tandis que Monsieur Cottier se plie volontiers aux honneurs, ainsi que le montre le film conservé au DAV (limousine et banquet somptueux), l’infatigable défenseur des pauvres arpente déjà la banlieue parisienne où l’on crève de faim.

Décrit comme «inflexible» dans un article de l’Impartial de l’époque recensant les festivités, gageons que Mgr Cottier ait pratiqué à ses heures la charité, mais sans doute avec un tout autre engagement…

En savoir plus sur «L’abbé Pierre – Une Vie de combat» à découvrir maintenant au cinéma:

www.passioncinema.ch/labbe-pierre

Regarder l’archive complète du DAV «Paroisse catholique romaine de La Chaux-de-Fonds…»:

www.passioncinema.ch/paroisse-dav-1945

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Au commencement était une petite fille des Alpes

Alors que «Le Garçon et le héron» sort sur nos écrans, Hayao Miyazaki se serait déjà mis à travailler à son prochain film. A 82 ans, le grand maître du cinéma d’animation continue donc son œuvre, qui a notamment débuté avec la série «Heidi», adaptée du fameux roman de Johanna Spyri et sortie en 1974.

A l’été 1973, Miyazaki s’installait non loin de chez nous, à Maienfeld dans les Grisons, en compagnie de ses collègues Isao Takahata et Yōichi Kotabe. Tous les trois parcoururent l’Helvétie, ses edelweiss et ses biquettes, pour faire des croquis et photos des montagnes, fermes et pâturages, et ainsi animer Heidi. Le succès fut tel que Miyazaki et Takahata fondèrent le Studio Ghibli pour œuvrer en toute liberté. Kotabe s’en alla finalement chez Nintendo.

Depuis, Miyazaki a toujours voyagé et s’est inspiré de toutes les cultures, de son histoire, de l’Histoire, des contes d’Andersen comme des vers de Paul Valéry ou des dessins de Moebius, et bien sûr de la mythologie japonaise. Il nous le montre une nouvelle fois dans «Le Garçon et le héron», un film d’une qualité artistique rare délivrant un message d’espoir face aux désastres de la planète.

En savoir plus sur «Le Garçon et le héron» à découvrir maintenant au cinéma:

www.passioncinema.ch/le-garcon-et-le-heron

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Au commencement était le verbe (de Ken Loach)

Le nouveau et peut-être dernier film de Ken Loach, «The Old Oak», actuellement sur nos écrans, débute par un écran noir où affleurent peu à peu des voix. Ce sont celles de réfugié·es syrien·nes qui arrivent dans une petite ville du Nord de l’Angleterre, qui ne s’est jamais remise des sinistres années Thatcher.

Mais d’autres voix retentissent, celles d’habitants qui réservent aux nouveaux et nouvelles arrivé·es un très mauvais accueil. Ce sont d’anciens mineurs, laissés-pour-compte du soi-disant miracle économique promis par le néo-libéralisme. Rongés par l’amertume et la frustration, ils se sont laissé gagner par le discours empli de haine de l’extrême-droite. Décuplée par l’absence d’image, l’algarade en devient vite insupportable de violence.

Dans une œuvre antérieure, «Moi, Daniel Blake», Palme d’or à Cannes en 2016, Ken Loach a eu recours au même procédé d’ouverture. La première séquence de ce film nous confronte aussi à une image noire, faisant entendre un dialogue entre une «fonctionnaire» médicale et Daniel Blake venu «prouver» son éligibilité aux indemnités d’invalidité. Ici aussi, la parole, comme mise à nu, est d’une violence littéralement intolérable, malgré le vernis administratif.

En savoir plus sur le nouveau film de Ken Loach à découvrir maintenant au cinéma:

www.passioncinema.ch/the-old-oak

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Dupontel veut-il changer le monde?

Dans sa nouvelle comédie intitulée «Second Tour», Albert Dupontel incarne un étonnant candidat à la présidentielle en France. Touchant, son personnage fait preuve d’une intelligence rare face aux politicards qui lui barrent la route... S’il semble aussi humaniste que critique, le cinéaste, lui, ne pense pas qu’un film peut changer le monde: Chaplin a fait «Le Dictateur» et cela n’a pas empêché la Deuxième Guerre mondiale, dixit Dupontel.

Toujours troublant de sincérité dans son interprétation, l’acteur et réalisateur joue son rôle avec justesse et tendresse. D’une grande vivacité d’esprit, il sait aussi parler de ses collègues cinéastes, d’aujourd’hui comme d’hier, et reste modeste au sujet de son œuvre dont la dimension «tarabiscotée» est l’un des précieux sels.

En savoir plus sur «Second Tour» à découvrir maintenant au cinéma:

www.passioncinema.ch/second-tour

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Gagnez votre place pour découvrir ce nouveau film au cinéma…

La règle du jeu est simple: reconnaître le film, actuellement en salles, dont l’image est tirée. Vous avez deviné? N’attendez plus pour participer au concours qui vous permettra peut-être de gagner par tirage au sort votre place pour voir ledit film en salles. Car rien ne vaut l’expérience du cinéma… au cinéma!

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Que regarde Zoé qui a suivi son chat sur les toits de Paris?

Dans «Une Vie de chat», premier long-métrage du tandem Alain Gagnol et Jean-Loup Felicioli, la petite Zoé, qui ne parle plus depuis la mort de son père, se laisse volontiers consoler par son chat Dino. Quand celui-ci ne file pas sur les toits de Paris!

Une nuit, elle suit son compagnon à quatre pattes. Quelle n’est pas sa surprise lorsqu’elle le découvre aux trousses d’un voleur qui saute de toits en toits. La jeune fille, dont la mère est commissaire de police pousse aussitôt un grand «ouf!», alors que le mystérieux cambrioleur s’apprête à bondir…

Devenus experts en polars animés, Gagnol et Felicioli nous avaient régalé avec ce premier film, avant de renouveler l’exercice avec «Phantom Boy». Les cinéastes récidivent aujourd’hui avec «Nina et le secret du hérisson», un nouveau film d’animation à l’univers graphique hors-normes, dont l’histoire fait honneur à l’intelligence et à la sensibilité des publics de tous âges.

En savoir plus sur «Nina et le secret du hérisson», à découvrir maintenant au cinéma:

www.passioncinema.ch/nina-et-le-secret-du-herisson

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La rencontre d’une jeune comédienne et d’un grand acteur

Dans «Marie-Line et son juge», le cinéaste français Jean-Pierre Améris réunit la chanteuse Louane et Michel Blanc. Le film décrit leur rencontre improbable, la première dans le rôle d’une serveuse indocile, le second dans la peau juge morose. Grand par la taille et le talent, le réalisateur des «Emotifs anonymes» nous raconte la rencontre de ces deux comédien·nes, qui n’allait peut-être pas de soi.

Mais au vu du film, c’est très réussi: Louane et Michel Blanc portent à merveille le quatorzième long-métrage de Jean-Pierre Améris, qui sur le ton de la comédie réparatrice n’en dissimule pas pour autant les aspérités du monde impitoyable dans lequel nous vivons!

En savoir plus sur «Marie-Line et son juge» à découvrir maintenant au cinéma:

www.passioncinema.ch/marieline-et-son-juge

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Que regarde Roberto Succo avec tant de fascination?

Vingt-deux ans avant de mettre en scène le procès de Pierre Goldman, le cinéaste Cédric Kahn portait à l’écran une autre affaire criminelle, celle du tueur en série italien Roberto Succo, qui avait sévi entre la France et la Suisse à la fin des années 1980.

Dans ce film, Cédric Kahn restitue le caractère impulsif et imprévisible de ce criminel diagnostiqué schizophrène paranoïde, qu’il résume dans un raccord-regard glaçant aux deux tiers du récit. Tournant le dos à la jeune fille qu’il séquestre, Roberto dévore un croissant en observant avec fascination ce que le contrechamp nous révélera être une télévision, qui diffuse un simple cartoon.

Ce meurtrier insondable ne serait-il finalement qu’un enfant, comme le suggérera plus tard une institutrice qu’il aura prise en otage? Refusant d’en faire un monstre ou une figure romantique, Cédric Kahn suggère une hypothèse plus terrifiante: malgré l’incompréhension que suscitent ses actes, aussi cruels qu’absurdes, Roberto Succo n’en resterait pas moins humain. Sur le banc des accusés dans le nouveau Cédric Kahn, Pierre Goldman est d’un tout autre acabit...

En savoir plus sur «Le Procès Goldman» à découvrir maintenant au cinéma:

www.passioncinema.ch/le-proces-goldman

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François Cluzet dans la peau du prof

Dans «Un Métier sérieux» de Thomas Lilti, le très aguerri François Cluzet joue le rôle d’un professeur de français qui arrive en fin de carrière, après de longues années passées dans le même collège. En étudiant pour la énième fois le roman d’Emile Zola «L’Assommoir», l’enseignant s’aperçoit qu’il assomme toute sa classe autant qu’il s’ennuie lui-même. L’un de ses élèves lui confie d’ailleurs préférer lire Romain Gary!

Impeccable dans son interprétation, l’acteur nous confie ce qu’il a aimé découvrir en tournant ce film, où son personnage est entouré d’autres profs, à l’exemple d’un jeune remplaçant inexpérimenté joué par Vincent Lacoste. Les différentes facettes du métier d’enseignant·e se confondent alors avec les diverses tonalités de jeu dans ce film.

En savoir plus sur «Un Métier sérieux» à découvrir maintenant au cinéma:

www.passioncinema.ch/metier-serieux

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Aki Kaurismäki et les tapis roulants

La séquence d’ouverture de «La Fille aux allumettes» (1989), l’un des chefs-d’œuvre du cinéaste finlandais Aki Kaurismäki, décrit la fabrication entièrement automatisée des allumettes. Au bout de cette chaîne bruyante et laide, il y a une jeune fille qui se borne à vérifier l’encollage des étiquettes.

Le début de son nouveau film à voir impérativement au cinéma, le sublime et chaplinien «Les Feuilles mortes», reprend le motif du tapis roulant, élément-clé de l’esclavage salarié. Ici, le supermarché remplace l’usine, avec un drôle de gag en sus, mais la jeune fille semble être restée désespérément la même…

En savoir plus sur le nouveau film de Aki Kaurismäki à découvrir maintenant au cinéma:

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