Dans les années 1960, la course à l’espace fait rage entre les États-Unis et l’Union soviétique. Fraîchement élu, Nixon s’inquiète des «ratés» de la NASA et de la mauvaise image qui en résulte, laquelle menace tout bonnement le financement public de la conquête spatiale américaine. C’est dans ce contexte tendu que Moe Berkus (Woody Harrelson), un émissaire dépêché par la Maison-Blanche, mandate Kelly Jones (Scarlett Johansson), redoutable experte en marketing. Celle-ci a pour mission de redorer le blason de la NASA auprès de l’opinion publique. Son arrivée pour le moins détonante à Houston déplait souverainement au dénommé Cole Devis (Channing Tatum), directeur de la mission Apollo 11, qui peine à se remettre des débuts tragiques qui ont marqué son affectation. Dès son engagement, Kelly fait preuve d’un véritable génie pour la publicité, se jurant de rendre Neil Armstrong, Buzz Aldrin et Michael Collins, les trois astronautes désignés pour planter le drapeau américain sur la Lune, «aussi célèbres que les Beatles»… Dans le plus grand secret, la jeune femme est alors chargée d’organiser et de faire filmer en direct un faux alunissage dans un hangar de la NASA, histoire de parer à tout échec technique et de transmettre, au cas où, la meilleure image possible d’un exploit suivi par 700 millions de spectateur·trices… Le quatrième long-métrage de Greg Berlanti est une bonne surprise, appariant de façon réussie les clichés de la comédie romantique à une réflexion sur la manipulation des images ma foi assez savoureuse.
de Greg Berlanti
Etats-Unis, 2024, 2h12
FLY ME TO THE MOON
Thun
Rex, 13:00