There Will Be Blood

Dimanche 21 février à 20h55 sur Arte

En 1889, Daniel Plainview (Oscar du meilleur acteur pour Daniel Day-Lewis) part en Californie creuser la terre à la recherche de l’or noir. Les tours de forage se multiplient et le prospecteur devient magnat du pétrole, mais la tension augmente, car il se trouve confronté à un jeune prédicateur de l’église de la «troisième révélation»…

A travers un personnage qui incarne le capitalisme moderne, «There Will Be Blood» réexamine sans le juger le mythe du «self-made-man» américain. Bien documenté, ébranlé par la musique stridente du guitariste de Radiohead, esthétiquement fascinant, le film de Paul Thomas Anderson semble ainsi mettre en abyme toute l’inquiétude d’un peuple face à l’effondrement économique annoncé aujourd’hui par certains.

Depuis lors, Paul Thomas Anderson s’est imposé comme l’un des plus grands réalisateurs contemporains. Après la dérive sectaire de «The Master» (2012), où il démythifiait le pouvoir et la soumission, et le polar hippie inclassable «Inherent Vice» (2015), le cinéaste américain a retrouvé le trop rare Daniel Day-Lewis dans «Phantom Thread» (2017), une histoire d’amour aux allures de thriller psychologique…

de Paul Thomas Anderson
Etats-Unis, 2007, 2h30