de Marion Hänsel |
avec Carmen Maura, Jean-Pierre Cassel, Didier Bezace, Samuel Mussen et André Delvaux
Cinéaste d’origine belge, Marion Hänsel s’est fait un nom en menant à bien deux adaptations à priori risquées: «Dust» (1986), tiré d’un roman terrifiant de l’écrivain sud-africain J. M. Coetzee, établit de manière assez convaincante les symptômes de la maladie «morale» affectant les représentants de la race dite supérieure; réalisé une année plus tard, «Les Noces barbares» s’essaye à constituer un équivalent audiovisuel valable du livre complexe de Yann Queffélec.
Le temps venu de son quatrième long métrage, Marion Hänsel se prive, semble-t-il, du soutien à double tranchant de l’adaptation, pour exploiter une idée originale… vraiment originale, jugez plutôt! Maria (Carmen Maura), une journaliste menant sa carrière tambour battant, est enceinte de quelques mois. Au fur et à mesure de sa grossesse, Maria prend conscience que l’enfant qu’elle porte se refuse à naître: celui-ci, en concertation avec tous les foetus du monde, a décidé de laisser s’éteindre la race humaine! Dès lors, la mère va s’efforcer, par son seul comportement, de conjurer cette terrible décision.
Belgique / France / Espagne, 1992, 1h20, couleur; programme n°11
