My Week with Marilyn

Premier long-métrage de cinéma du réalisateur anglais Simon Curtis, «My Week with Marilyn» s’impose comme une romance d’une grande tendresse, où l’actrice américaine Michelle Williams incarne avec beaucoup de sobriété le personnage de Norma Jean Baker, alias Marylin Monroe. Certes classique, mais très touchant!

Londres, 1956. Comédien de théâtre sur le déclin, Laurence Olivier espère relancer sa carrière en tournant une bluette romantique avec Marilyn Monroe, dont on sait à quel point elle crève l’écran. Las, sur le plateau, la jeune star américaine est très impressionnée par la clique d’acteurs britanniques. Elle a le trac, oublie son texte et est délaissée par son mari, le dramaturge Arthur Miller. En détresse, elle trouve une aile protectrice et attentionnée en la personne de Colin Clark, un jeune assistant-réalisateur, qui va dès lors passer une semaine mémorable.

Adapté des récits de Clark, «My Week with Marilyn» retrace en réalité le parcours initiatique de ce garçon bouillonnant aux côtés de l’une des plus grandes icônes féminines de l’époque. Il ressortira grandi de cette relation délicate et pleine d’affection. Car, dès qu’elle se démaquille un peu, Michelle Williams parvient à communiquer à son personnage ce petit quelque chose de rare, cette combinaison entre le naturel, l’insouciance et la souffrance – une fragilité que l’ancienne actrice de la série «Dawson» avait déjà su rendre dans «Wendy & Lucy» de Kelly Reichardt. Si, pour notre part, nous avions préféré la «fausse» Marilyn de «Poupoupidou» jouée par Sophie Quinton, les fans de Monroe seront sans aucun doute comblés.

de Simon Curtis
Etats-Unis / Grande-Bretagne, 2011, 1h42

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