Les Rêves de la ville

Syrie

de Mohamed Malas |
avec Bassel Assiad, Hicham Chkhreifati, Yasmine Khlat, etc.

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      Présent à Fribourg avec ses deux long-métrages de fiction («Les Rêves de la ville» et «La Nuit») et un documentaire («Le Rêve») consacré aux Palestiniens réfugiés au Liban avant 1982, le Syrien Mohamed Malas s’affirme comme l’un des plus importants réalisateurs arabes. Né en 1945 à Kénitra, formé à Moscou, Malas s’attache à décrire l’histoire de son pays en s’appuyant autant sur un regard documentaire, direct, que sur une narration moderne, plus proche du conte, à l’instar du «Voyage des comédiens» de Théo Angelopoulos. «Les Rêves de la ville» sont ceux du petit Omar, à Damas, en 1950. A travers la vision subjective de l’enfant, Malas évoque autant le destin singulier d’une famille — la mort du père, l’humiliation de la mère — que celui d’une ville et d’un pays — la fin d’une dictature (1954), la nationalisation du canal de Suez (1956), l’union entre l’Egypte, la Syrie et le Yémen (1958).
      AHLAM EL MADINA, Syrie, 1984, couleur, 2h; programme n°14