de Guillermo Del Toro |
avec Paz Vega, Tristán Ulloa, Najwa Nimri, etc.
A la fin des années trente, dans une atmosphère de guerre civile finissante, Carlos, un enfant de douze ans, est interné dans un sombre orphelinat perdu au milieu de nulle part. Il devient bientôt un témoin privilégié des rivalités intestines qui opposent la directrice de l’institut et un vieux professeur au jeune homme «à tout faire» de la maison (celui-ci sait se rendre indispensable). Quand surgit Santi, le fantôme d’un enfant disparu, Carlos comprend que des choses pas très catholiques se trament dans l’orphelinat Santa Lucia! Troisième long-métrage du réalisateur mexicain Guillermo del Toro (après «Cronos» et «Mimic»), ce thriller psychologico-fantastique a été entièrement tourné en Espagne et produit par les frères Agustín et Pedro Almodovar. Actrice fétiche du cinéaste madrilène, Marisa Paredes, y campe une directrice aigrie et unijambiste digne du meilleur Buñuel. Usant la guerre civile comme d’un révélateur, tout en se basant sur ses (terribles) souvenirs d’enfance, Del Toro réussit à délivrer une fable étonnante sur la terreur – «Dans une guerre, tout le monde perd… en fin de compte!»
EL ESPINAZO DEL DIABLO, 2001, Espagne / Mexique, couleur, 1h56; programme n°102
