A voir mercredi 13 juin 2012 à 20h30 sur Arte
En septembre 1995, Jean-Dominique Bauby, rédacteur en chef d’un magazine féminin, est victime d’une attaque cérébrale qui lui vaut un coma prolongé. Lorsqu’il revient enfin à lui, un médecin lui fait comprendre qu’il est atteint d’un mal rarissime appelé le «locked-in-syndrome» (le syndrome de l’enfermement). Comme enfermé à l’intérieur de lui-même, Bauby est entièrement paralysé et a la très pénible impression que son corps est enserré dans un scaphandre.
Seule fonctionne encore la paupière de son oeil gauche qui va devenir son unique moyen de communication: un battement de paupière pour dire oui, deux pour dire non. Par contre, le cerveau est intact, ce qui signifie que Bauby comprend et se souvient de tout. Grâce à un système de langage établi par son orthophoniste, l’ex-journaliste va dicter avec une ténacité incroyable le récit de son enfermement…
Cinéaste et peintre new-yorkais mondialement connu, Julian Schnabel a divisé Le Scaphandre et le papillon en deux parties. La première est filmée du point de vue de Bauby qui commente à la première personne son étrange renaissance (qu’il compare à celle d’un papillon), un récit indicible destiné au seul spectateur. La seconde nous révèle le protagoniste dans sa nouvelle condition, alors qu’il a pu entrer en communication avec les siens et donner un sens à son existence diminuée. Dans le rôle limite de Bauby, Mathieu Amalric se révèle alors tout simplement prodigieux!
de Julian Schnabel
France / Etats-Unis, 2007, 1h52