Le Peuple vêtu de blanc

CORÉE DU SUD
de Yong-Kyun Bae |

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Son premier film, «Pourquoi Bodhi-Dharma est-il parti vers l’Orient?», Léopard d’or à Locarno en 1989, l’a rendu célèbre: en parfait autodidacte du cinéma, professeur en arts plastiques à Tae-Gu, sa ville natale, Yong-Kyun Bae signe à la fois l’image, le son, le scénario et la mise en scène de ses œuvres. «Le Peuple vêtu de blanc», son deuxième film, se propose comme la suite du voyage entamé avec Bodhi-Dharma. Dans un temps et une ville qui n’exis#tent peut-être pas, un homme, désigné par la seule initiale H., apparaît. Il déambule dans la nuit à la recherche d’un indice qui lui permettrait de résoudre le mystère des quarante dernières années de sa vie… Si Bodhi-Dharma traitait de l’homme face à la nature (qui était au centre de ce film extrêmement silencieux et contemplatif), «Le Peuple vêtu de blanc» inscrit délibérément l’itinéraire de son «héros» dans le contexte de la société sud-coréenne la plus contemporaine, et le confronte aux autres hommes qui sont autant de reflets de lui-même.
GEOMEUNA DANGE HUINA BAEKSEONG, 1995, 1h51, couleur; programme n°45