A voir mardi 24 décembre 2013 à 22h30 sur Gulli |
Alors qu’une tornade passe au-dessus du Kansas, la petite Dorothy et son chien Toto virevoltent dans les airs et atterrissent avec leur maison à Munchkinland, dans le pays d’Oz, de l’autre côté de l’arc-en-ciel. Ils y rencontrent la Bonne Sorcière du Nord et les Munchkins, habitants lilliputiens de la région. Mais les présentations sont vite abrégées par la Méchante Sorcière de l’Ouest qui, folle de rage, jure de venger sa soeur, la Méchante Sorcière de l’Est, qui vient d’être écrasée par la maison de Dorothy. Pour déjouer les plans machiavéliques de cette sorcière, Dorothy doit suivre le chemin de briques jaunes jusqu’à la cité d’Emeraude, afin de demander l’aide du Magicien d’Oz. Sur son chemin, elle rencontre un lion froussard, un robot qui cherche son humanité et un épouvantail qui se croit bon à rien.
Classique des classiques du cinéma pour enfants, mais aussi de la comédie musicale, «Le Magicien d’Oz» est adapté d’un roman de L. Frank Baum. La tension entre le monde réel, dépeint en sépia, et les coloris enchanteurs du Technicolor dans le pays d’Oz; Judy Garland qui chante «Over the Rainbow»; les décors majestueux; les tempéraments attendrissants des compagnons de route de Dorothy, les souliers de rubis magiques… toutes ces merveilles participent à avoir fait de ce film l’un des plus vus et des plus appréciés sur toute la surface du globe.
Friand d’adaptation, Victor Fleming ne cherche pas à dépasser ses sources pour imposer au contenu sa vision d’auteur. Au contraire, il enrichit les histoires qu’il met en images en les dotant de mise en scène très picturale et illustrative qui confère au «Magicien d’Oz» et à «Autant en emporte le vent» (réalise la même année!) un souffle épique inoubliable. Si la paternité de ces deux films est discutable (nombreux sont les réalisateurs et les producteurs qui se sont succédés derrière la caméra, dont George Cukor), ils doivent leur univers visuel à Fleming. Aussi, le cinéaste est parvenu à retranscrire un monde de merveilles et d’enchantement tout en introduisant une touche humoristique bienvenue qui invalide toute accusation de mièvrerie.
The Wizard of Oz
de Victor Fleming
Etats-Unis, 1939, 1h41