Le Goût de la cerise

de Abbas Kiarostami |
avec Homayoun Hershadi, Ahdolhossein Bagheri, Afshin Khorshidbakhtari, Safar Ali Moradi, etc.


Le suicide est interdit par toutes les religions; toutefois, statistiquement parlant, près de quatre-vingt pour cent des êtres humains y pensent au moins une fois dans leur vie. Palme d’or au Festival de Cannes 1997 (malgré la censure iranienne), «Le goût de la cerise», neuvième long métrage de Abbas Kiarostami (et nouveau chef-d’œuvre), traite de front ce grand sujet entre tous… L’après-midi d’un jour férié, un homme d’une cinquantaine d’année, Monsieur Badii quitte Téhéran au volant de sa voiture. Songeant à se suicider, il est à la recherche d’une bonne âme prête à «cautionner» son acte désespéré en jetant quelques pelletées de terre sur son cadavre, ainsi que l’exige la religion musulmane. Monsieur Badii est prêt à payer pour ce «service». Au cours de sa quête, il aborde plusieurs passants, dont un soldat, un étudiant en théologie et un gardien de musée, à la fois très pieux et peu conventionnel… Chacun réagira à sa proposition de manière très différente!
TAM E GUILASS, Iran, 1997, couleur, 1h39; programme n°74