Lady Chatterley

César du Meilleur Film
de Pascale Ferran
avec Marina Hands, Jean-Louis Coullo’ch, Hippolyte Girardot, Hélène Alexandridis, etc.


Cinéaste française encore méconnue malgré un premier long-métrage encensé par la critique («Petits arrangements avec les morts»), Pascale Ferran a qualifié son dernier film d’«utopie relationnelle». Pour la réalisatrice, «Lady Chatterley», c’est «l’histoire d’un homme qui rend un corps à une femme, et d’une femme qui rend la parole à un homme, en se situant l’un comme l’autre plutôt du côté de la joie que du tragique qui menace sans cesse leur existence»…

Constance (Marina Hands, César de la Meilleure Actrice) est mariée à Clifford (Hippolyte Girardot), un Anglais de vieille famille, à demi paralysé depuis La Grande Guerre. Propriétaire oisif d’une mine de charbon, Clifford a des rêves d’écriture, mais passe son temps à débattre d’idées très intellectuelles avec son cercle d’amis. Spectatrice muette de ces discussions plutôt vaines, Constance sent grandir en elle un vide qu’elle ne s’explique pas. Un jour, elle quitte le château, pousse la porte du jardin et rencontre ainsi le garde-chasse de son mari (Jean-Louis Coullo’ch)…

Adapté de la deuxième version de «L’Amant de Lady Chatterley» que rédigea en 1927 l’écrivain britannique David Herbert Lawrence, ce film est d’une grâce absolue, montrant l’amour et le sexe, l’attente et la jouissance, d’une manière telle que l’on ne peut en être qu’ébloui. A voir absolument!
France / Belgique / Grande-Bretagne, 2006, couleur, 2h38, programme n°142