Kairat

Kazakhstan |
de Darezhan Omirbaev |

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      Grand admirateur de Robert Bresson, le cinéaste kazakh Darezhan Omirbaev joue en virtuose avec les notions de hasard et de destin: Kairat, son jeune héros, quitte sa province pour aller étudier à Alma-Ata. Las, on lui refuse l’entrée de l’université en raison de son indiscipline durant l’examen d’entrée. Hasard ou destin, Kairat reste dans la capitale et devient chauffeur de bus. Au cours de l’un ses trajets quotidiens, il tombe amoureux d’une des passagères… Joué par des acteurs non professionnels, le premier long métrage de cet ancien étudiant en mathématiques donne une forme brillante à l’«universelle» indécision de la jeunesse — Léopard d’argent au Festival de Locarno 1992.
      1991, noir et blanc, 1h12, programme n°24