Jonathan Livingstone le goéland

de Hall Bartlett |
avec les voix de James Franciscus, Philip Ahn, Kelly Harmon, Juliet Mills, etc.


Décédé en 1993, le cinéaste Hall Bartlett a réalisé en la circonstance un film unique en son genre: souvent horripilant par sa tendance anthropomorphisante (les goélands y font de la philosophie qui ne casse pas trois pattes à un canard), mais admirable par la qualité inégalée à ce jour de ses prises de vues «ailées» — la première partie du film constitue dans le domaine un morceau de bravoure exceptionnel! Goéland mâle, Jonathan se met à dos ses compagnons à plumes en essayant de voler plus haut et plus longtemps que tous les autres. Considérant qu’il contrevient ainsi aux règles de la communauté, les Anciens le bannissent. Après avoir erré toutes ailes déployées de par le monde, Jonathan, parvenu à l’automne de sa vie, rencontre un vieux sage un brin déplumé qui va lui enseigner le sens profond de l’existence… Mieux vaut donc ne pas trop prêter l’oreille au verbiage supposé de ces très nobles volatiles pour apprécier à sa juste valeur le spectacle grisant de leurs vols sublimes et filmés avec une virtuosité technique confondante… Comme si vous y étiez!
JONATHAN LIVINGSTONE SEAGULL, Etats-Unis, 1973, couleur, 1h44, programme n°81

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