Inglorious Basterds

Dans la France occupée de la Deuxième Guerre mondiale, une petite fille juive voit sa famille assassinée par un colonel SS (Christoph Waltz, Prix d’interprétation à Cannes 2009), tandis qu’une troupe de soldats juifs, les «bâtards sans gloire», cassent du nazi et inspirent l’effroi à toute la Wehrmacht… Grand amateur de série B et réalisateur-cinéphile par excellence, Quentin Tarantino signe avec «Inglorious Basterds» l’une de ses plus belles œuvres depuis «Jackie Brown». Disloquant le film de guerre par le western-spaghetti, armé d’un culot invraisemblable, il ose même réécrire l’Histoire grâce au cinéma. Avec un humour jouissif et un joyeux sens du carnage, «Inglorious Basterds» se mue alors en superbe déclaration d’amour au septième art! A noter: la sortie DVD parallèle de la série Z qui a inspiré Tarantino, un film éponyme réalisé en 1978 par Enzo G. Castellari.

Universal

Article écrit par Raphaël Chevalley et paru dans les quotidiens L’Express et L’Impartial