Die Kinder vom Napf

Berlin 2012, en ouverture de la compétition «Génération» |
Locarno 2012, en compétition | Soleure 2013, Panorama |
de Alice Schmid

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Née à Lucerne, Alice Schmid est à la fois réalisatrice et écrivaine, notamment auteur du roman «Dreizehn ist meine Zahl» (2011), sur une enfant pauvre du Napf, un sommet de moyenne montagne de l’Entlebuch, au cœur de la Suisse centrale. Elle a obtenu de nombreux prix pour ses documentaires qu’elle a tournés de par le monde, en Sierra Leone, au Cambodge ou en Bolivie, interrogeant les rapports complexes qui lient l’enfance à la violence. Après les abus sexuels, les enfants soldats et la grande pauvreté, elle s’est plongée dans la vie d’écoliers à Romoos, où s’élève le Napf. Là-haut vivent une cinquantaine d’enfants de paysans. Tous les matins, ils font dix kilomètres à pied pour se rendre à l’école, avant d’aller travailler à la ferme chaque après-midi. Dans la Suisse urbanisée actuelle se cachent donc quelques enclaves archaïques où les nouvelles générations sont prises en étau entre tradition et modernité. Avec un savoir-faire digne du Nicolas Philibert de «Etre et avoir» (2002), la réalisatrice de «Kinder vom Napf» a suivi pendant une année ces enfants d’une sincérité fascinante, qui se réveillent au chant du coq et «font du charbon parce que c’est ce que Papi faisait»… Un film d’une simplicité lumineuse sur les luttes quotidiennes de l’enfance.
Suisse, 2012, couleur, 1h27, programme n°181