Baghdad in My Shadow

de Samir
avec Haytham Abdulrazaq, Zahraa Ghandour,
Shervin Alenabi, etc.

Londres, peu avant Noël. Amal, une architecte iraquienne qui fuit son premier mariage, ses amis Taufiq, un poète raté, et Muhanad, un informaticien gay sans-papiers, se retrouvent régulièrement au café Abu Nawas, un lieu de refuge pour les exilé·e·s d’Iraq, du moins en apparence. Il suffit que le neveu de Taufiq se radicalise et que l’ex-mari d’Amal réapparaisse pour que le passé refasse surface… Figure de proue du cinéma suisse, Samir est né à Bagdad, puis a grandi à Zurich, sa famille ayant fui la dictature. Qu’il donne la parole aux immigré·e·s de seconde génération («Babylon 2») ou mène une réflexion sur les clichés du «Juif» et de «l’Arabe» («Forget Baghdad»), la question des origines l’accompagne. Après «Iraqi Odyssey», une fresque documentaire dans laquelle il superpose l’histoire de l’Iraq et celle de sa famille, il livre avec «Baghdad in My Shadow» une fiction chorale passionnante qui s’attaque aux trois grands tabous des sociétés arabo-musulmanes: l’athéisme, la libération des femmes et l’homosexualité.

Suisse / Allemagne / Royaume-Uni, 2019, couleur, 1h49, programme n°234

En présence du réalisateur
Samedi 22 février
17h30, Cinéma Scala, La Chaux-de-Fonds
20h15, Cinéma Apollo, Neuchâtel
Dimanche 23 février
15h, Cinemont, Delémont