A voir dimanche 11 novembre 2012 à 02h35 sur Arte |
Pas de sexe, pas de drogues (ou presque) mais du rock’n’roll. Avec comme arrière-plan la lugubre ville post-industrielle de Manchester, qui a largement nourri l’inspiration du groupe, ce documentaire reconstruit le monde de Joy Division à l’aide d’images et interviews d’époque et actuelles.
Si « Control » (2007) d’Anton Corbijn (autre grand film sur le groupe) se focalise avant tout sur le foudroyé Ian Curtis, le documentariste britannique Grant Gree donne la parole aux autres membres de Joy Division et l’entourage de celui-ci. Ainsi, on découvre Annik Honoré, la journaliste belge et amante de Curtis, ou encore Tony Wilson, le manager tout-puissant du groupe à qui l’on doit la fameuse définition du post-punk: Joy Division a fait le pas du punk basique « fuck you! » au plus réfléchi et désespéré « we’re fucked! ».
Une plongée dans l’atmosphère sinistre de la cold-wave, plaisir mécconnu, et un très bel hommage…
de Grant Gee
Grande-Bretagne, 2007, 1h33
