de Howard Hawks |
avec Cary Grant, Ginger Rogers, Charles Coburn, Marylin Monroe, etc.
Un chimiste, Barnaby Fulton (Cary Grant), cherche à découvrir un sérum de rajeunissement. En son absence, Esther, son chimpanzé, mélange différents produits et les verse dans le distributeur d’eau du laboratoire… Dès lors, tous ceux qui boivent un verre d’eau retombent peu à peu en enfance — ce qui entraîne évidemment d’innombrables situations loufoques. Traitée avec rigueur et sobriété par Howard Hawks, cette intrigue délirante fait de «Monkey Business» («Chérie je me sens rajeunir») une fable de science-fiction qui critique de façon virulente toutes les régressions, sexuelles ou infantiles. Selon Jacques Rivette, on reconnaît dans ce film vertigineux une constante du propos du cinéaste, à savoir la conception classique de l’homme «qui ne saurait être grand que par acquis et par maturité: au terme de son progrès, sa vieillesse le juge.»
MONKEY BUSINESS, Etats-Unis, 1952, couleur, 1h37; programme n°42
