Réalisé en 2005 au Texas avec une caméra numérique, «All the Boys Love Mandy Lane» de Jonathan Levine raconte l’histoire de la virginale Mandy, dont tous les garçons du lycée sont amoureux… C’est un «slasher» – sous-genre de l’horreur montrant généralement un psychopathe qui élimine des ados au couteau! Boudé par des distributeurs trop frileux pour le sortir en salles, ce bijou interdit aux moins de dix-huit ans bénéficie aujourd’hui d’une édition DVD salvatrice. Echappant à la série B grâce à une superbe photographie aux couleurs saturées et en révélant d’emblée l’identité du meurtrier, «All the Boys Love Mandy Lane» rappelle à la fois «Virgin Suicides» et «Elephant». Nouveau tableau de l’adolescence américaine, ce film vaguement gore dissèque les frustrations et les angoisses d’une jeunesse dorée qui s’éclate littéralement au bord des piscines. Ames sensibles s’abstenir!
Wilde Side
Article écrit par Raphaël Chevalley et paru dans les quotidiens L’Express et L’Impartial