Barbarella

A voir lundi 08 août 2016 à 20h55 sur Arte |

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Nous sommes en 40.0000 après Jésus-Christ. Habillée par Paco Rabanne, Jane Fonda est chargé par le Président de la planète Terre (Claude Dauphin) de retrouver l’inventeur du mystérieux rayon positronique. Dans ses pérégrinations, elle manque d’être dévorée par des poupées robots, fait la connaissance très charnelle d’un séduisant ornithantrope aveugle, avant d’être condamnée par un ordinateur à mourir de plaisir…

C’est de loin le meilleur film de Roger Vadim (1928-2000), pygmalion dandy de Brigitte Bardot dans les années cinquante. Epris dans les sixties de la superbe fille d’Henry Fonda, le réalisateur de «Et Dieu… créa la femme» (1956) lui offre en 1968 le rôle principal de son adaptation de la merveilleuse bande dessinée de Jean-Claude Forrest dont celui-ci a aussi écrit le scénario. «Barbarella» sera son dernier grand succès commercial.

Revu aujourd’hui, son quatorzième long-métrage apparaît comme un monument de kitsch, emblématique d’une époque échevelée qui avait en ligne de mire la «libération sexuelle». Même si le film reste bien en deçà de la bande dessinée d’origine, laquelle n’a pas pris une ride, il se laisse très agréablement regarder comme une archive un brin déshabillée du temps passé, ce malgré son caractère de science-fiction.

de Roger Vadim
Etats-Unis, 1968, 1h38