Sherlock Holmes

de Guy Ritchie
avec Robert Downey Jr., Jude Law, Mark Strong, Rachel McAdams, etc.


Vers 1891, le romancier Sir Arthur Conan Doyle inventait dans «Les Aventures de Sherlock Holmes» un personnage aux méthodes scientifiques révolutionnaires, grand amateur de stupéfiants, violoniste et passionné d’art: le détective privé Sherlock Holmes. Accompagné de son faire-valoir, le docteur en médecine John H. Watson, ce dernier résolvait ses enquêtes avec humour et affrontait le professeur Moriarty, criminel génial et machiavélique… Remis au goût du jour par Guy Ritchie, l’auteur de «Arnaques, crimes et botaniques» (1998) et de «Snatch» (2000), ce premier super héros de la culture populaire fascine à la fois par sa légèreté comique et sa férocité au combat… Sherlock Holmes et son compagnon Watson assistent à la pendaison de Lord Blackwood, un criminel qui sacrifie de frêles jeunes femmes lors de cérémonies hérétiques. Or, peu après, le malfrat est aperçu bien vivant rôdant dans un cimetière et semble poursuivre des méfaits susceptibles d’installer le chaos dans toute l’Angleterre. Holmes n’a d’autre choix que de rouvrir l’enquête. Presque dérangé et paranoïaque, le détective se lance dans une aventure imprévisible où la magie noire et de merveilleuses techniques d’investigation permettent aux uns et aux autres de s’affronter dans une lutte terrible et très rythmée. Réinventant ce personnage qui se bat, jure et manipule, le réalisateur Guy Ritchie le dépossède de son esprit rationnel et lui confère une dimension gothique, voire ambiguë… Bien enlevé, «Sherlock Holmes» acquiert ainsi un tour fantastique doublé d’une indéniable épaisseur comique, ce qui prouve que les Majors peuvent produire du cinéma fantastique de qualité.
Etats-Unis, 2009, couleur, 2h08, programme n°160