Otages à Entebbe

de José Padilha
avec Rosamund Pike, Daniel Brühl, Eddie Marsan, etc.

Le 27 juin 1976, un vol Air France reliant Tel-Aviv à Paris est détourné par trois hommes et une femme avec 246 passagers à son bord. Le chef des pirates s’appelle Wilfried Böse. Il appartient, avec son acolyte Brigitte Kulhmann, à la Bande à Baader, organisation terroriste d’extrême-gauche, née de l’échec des mouvements contestataires de 1968. Les deux autres agresseurs sont de jeunes Palestiniens membres du FPLP (Front populaire de libération de la Palestine). Après une escale en Libye, l’avion finit par se poser à Entebbe, capitale de l’Ouganda, où sévit le général dictateur Idi Amin Dada, dont la réaction est très ambigüe, tandis que les Israéliens préparent le sauvetage des otages…

Réalisé par le cinéaste brésilien José Padilha, auteur en 2010 du remarquable documentaire «Yanomani: une guerre d’anthropologues», «Otages à Entebbe» procède d’une structure narrative éclatée qui fait valoir différents points de vue, avec, à la clef, un film d’action révélateur, rehaussé d’une séquence chorégraphique audacieuse réglée par Ohad Naharin (alias Mr Gaga).
7 DAYS IN ENTEBBE, Grande-Bretagne / Etats-Unis, 2018, couleur, 1h47, programme n°220 et n°13 (Delémont)