Cannes 2015, Quinzaine des réalisateurs |
de Philippe Garrel
avec Stanislas Merhar, Clotilde Courau, Lena Paugam, etc.
Méconnu en Suisse, le cinéaste français Philippe Garrel tourne depuis un demi-siècle des films intimistes incomparables, qui expriment toute la fragilité des relations amoureuses. Coécrit par deux femmes (Arlette Langmann et Caroline Deruas) et deux hommes (Jean-Claude Carrière et Philippe Garrel lui-même), son vingt-cinquième long-métrage porte, pour le citer, sur «l’égalité de l’homme et de la femme, telle que peut la soutenir le cinéma»…
Manon et Pierre sont pauvres. Ils réalisent des documentaires avec rien, survivant grâce à de petits boulots. Au premier abord, l’amour constitue leur arme secrète pour contrer les aléas de l’existence. Un concours de circonstances va toutefois remettre en question leurs certitudes… Avec la complicité d’un trio d’acteurs formidables, dont Clotilde Courau qui a déserté pour l’occasion les ors du palais d’Emmanuel-Philibert de Savoie, et grâce à un format Scope en noir et blanc sublimé par le chef-opérateur suisse Renato Berta, le réalisateur de «Un Eté brûlant» atteint à un véritable suspense psychologique. Du grand cinéma d’auteur!
France / Suisse, 2015, noir et blanc, 1h13, programme n°197
