Une corde pour te pendre

A voir samedi 19 mars 2016 à 8h35 sur RTS Un |

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Né huit ans avant l’invention du cinéma, Raoul Walsh (1887-1980) est une véritable légende du septième art. Entre 1914 et 1964, il a tourné près de 80 films, muets et parlants, relevant de tous les genres (films noirs, comédies, mélodrames, films de guerre…). Malgré cette grande diversité de tons, c’est dans le western que le cinéaste s’impose véritablement avec des classiques du genre, comme «La Piste des géants» (1930), «La Charge fantastique» (1941), «La Rivière d’argent» (1948), «La Brigade héroïque» (1954). Aux antipodes de l’ampleur et de la vitalité de ces premiers, «Une corde pour te pendre» (1951) poursuit la trilogie extrêmement sombre des westerns psychologiques entamée avec «La Vallée de peur» et «La Fille du désert». Reposant sur un développement minimaliste au possible, qui fait écho à la sécheresse des décors, au noir et blanc de la photographie et à l’apathie des personnages, «Une corde pour te pendre» constitue une curiosité à nulle autre comparable dans l’œuvre de Walsh.

Sur le point de pendre le vieux Pop Keith pour le meurtre de son fils, Ed Roden est interrompu par le shérif Merrick (Kirk Douglas) et ses lieutenants Billy et Lou, qui décident de convoyer le vieil homme à Santa Loma pour le juger. Attaqués en chemin par Ann, la fille de Pop, puis par Roden, bien décidé à terminer le travail commencé, l’équipe de Merrick se retrouve à chevaucher dans la désert dans des conditions pour le moins inattendues…

Along the Great Divide
de Raoul Walsh
Etats-Unis, 1951, 1h28