A voir samedi 17 décembre 2016 à 15h50 sur RTS Un |
En acceptant d’endosser le costard de James Bond, Timothy Dalton avait juré de retrouver l’esprit de l’œuvre de Ian Fleming, au risque de dépouiller partiellement 007 de son humour qui, au fil du temps et de ses divers interprètes (Roger Moore plus particulièrement), virait progressivement à un sarcasme absurde et sexiste à force d’accumuler répliques assassines, jolies femmes, flingues et martinis.
Côté scénario, Bond, chargé cette fois-ci d’assister un général russe passé à l’Ouest, se prend les pieds dans un complot sur fond de trafic d’armes et d’opium, de guerre en Afghanistan et tutti quanti.
Ne craignant pas de déplaire à certains pour qui le célèbre agent ne peut exister que dans un monde idéal peuplé de superbes créatures à son service, et dans lequel le bien triomphe toujours du mal, cette franchise nous fait voir un Bond tenté par une véritable romance, quasi monogame et finalement prêt à épargner une fort avenante tueuse déguisée en violoncelliste… Le reste du décor ne subit toutefois pas un bouleversement de la même ampleur: collection de gadgets impressionnante, Aston Martin super-classe, courses-poursuites à couper le souffle et visite de la planète au pas de charge.
The Living Daylights
de John Glen
Grande-Bretagne / Etats-Unis, 1987, 2h10