Superman

D’entrée, Gunn nous épargne le traditionnel résumé type «Si vous avez raté le début de l’histoire», gageant que tout un chacun connait un tant soit peu les vagissements de cette véritable icône de la culture populaire made in USA, née un jour de mars 1933 du crayon du dessinateur Joe Shuster et de la plume du scénariste Jerry Siegel. Dare-dare, le film nous entraîne en Antarctique, dans l’antre secrète et cristalline de Superman, où l’on fait vite ami-ami avec Krypto, son super chien. Trop mignon, le toutou arbore la même cape rouge que son maître et est doté, comme on le verra, du pouvoir de ramener ce dernier à la maison.
Las, le très malveillant Lex Luthor est déjà sur leur dos. S’emparant d’un «reel» des défunts parents du justicier volant, dont une partie s’est malencontreusement effacée, ce génie du mal le falsifie pour en tirer une fake new dévastatrice. Du jour au lendemain, Superman passe pour l’ennemi numéro un de notre bonne société. Toutes ses bonnes actions d’antan n’auraient donc constitué qu’un rideau de fumée pour cacher un très noir dessein…

de James Gunn
Etats-Unis, 2025, 2h09

SUPERMAN

Genève

Pathé Balexert, 15:00, 12/14 ans

Zürich

blue Cinema Capitol, 20:00