Maps to the Stars

Cannes 2014, en compétition
de David Cronenberg
avec Robert Pattinson, Julianne Moore, Mia Wasikowska, etc.

maps-to-the-stars_WEB

En 1992, Robert Altman, éternelle bête noire des grands studios américains, réglait ses griefs à l’encontre de l’Usine à rêves en filmant «The Player», une satire de l’envers peu reluisant du décor hollywoodien. Une vingtaine d’années plus tard, le Canadien David Cronenberg radicalise cette démarche en nous proposant «Maps to the Stars», une histoire de fantômes, d’inceste et de cruauté, d’une extrême noirceur…

Dans la famille Weiss, il y a le cadet Benjie, enfant star tout juste sorti de cure de désintox’, l’aînée Agatha, jeune fille bien mystérieuse, la mère Cristina, manager aux dents longues, et le père Stafford, coach de vie un peu barré. Ce dernier prodigue ses bons conseils à Havana, une actrice vieillissante hantée par l’image de sa défunte mère, elle-même au sommet de la gloire dans les années 1960.

D’après un script de Bruce Wagner, scénariste et écrivain américain qui a puisé son inspiration dans les bas-fonds du star-system, l’auteur de «La Mouche» (1986) et «A History of Violence» (2005) dynamite la façade hollywoodienne grâce à ce conte contemporain passé au vitriol, qui élève le montant de la rançon de la gloire à un niveau rarement atteint jusque-là. Une sulfureuse collision interstellaire!
Canada / Etats-Unis / France, 2014, couleur, 1h51, programme n°190