Man of Steel

A voir samedi 9 avril 2016 à 22h20 sur RTS Un |

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Réalisateur parfois impressionnant par ses mises en scène très graphiques («300», «Le Royaume de Ga’hoole», «Sucker Punch»), Zack Zydner s’est vu confier par Christopher Nolan (qui signe la production) la mission de donner un coup de jeune à Superman, super héros un brin démodé, en comparaison de ses pairs surhumains. Créée dans les années trente, cette créature extraterrestre a montré son justaucorps et ses collants dans moult bandes dessinées, dessins animés et feuilletons télévisés, avant de faire ses débuts au cinéma en 1978. Sixième long-métrage tourné à sa gloire, «Man of Steel» nous invite tout d’abord à revenir aux origines, via une première partie déjà très tonitruante.

Alors que la planète Krypton implose par la faute de ses habitants, le petit Kal-El est envoyé fissa sur Terre par ses géniteurs, histoire d’assurer la pérennité de l’espèce. Mais la destruction de Krypton entraine la libération du sinistre général Zod (Michael Shannon) du trou noir où il était condamné à errer. Outre l’élimination de l’élu, le méchant projette de modifier les lois de la gravité terrestre, dans l’idée d’éradiquer toute vie humaine! La partie terrienne du film, encore plus assourdissante, nous montre comment Clark Kent alias Superman (Henry Cavill) va s’employer à contrer les menées destructrices de Zod…

Après avoir déclaré urbi et orbi qu’il ferait un sort au super héros insipide que l’on connaissait par le passé en révélant sa part d’ombre, Zack Zydner ne tient pas vraiment ses promesses: à l’exception des flashs-back qui révèlent l’enfance traumatisante de son protagoniste dont les parents adoptifs ont tu la véritable origine, le cinéaste se laisse aller à une débauche d’effets spéciaux, faisant de son blockbuster un spectacle où prime la sensation de déjà-vu.

de Zack Snyder
Etats-Unis / Canada / Grande-Bretagne, 2013, 2h23