Ladyhawke, la femme de la nuit

A voir mercredi 5 mars 2014 à 22h50 sur RTS Deux |

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Après avoir travaillé auprès de Sidney Lumet, John Frankenheimer et Arthur Penn, Richard Donner est entré dans l’histoire du cinéma américain en réalisant «La Malédiction» (1976), un film fantastique sur l’Antéchrist devenu culte, puis en portant à l’écran l’histoire du super-héros en cape le plus connu de la planète dans «Superman» (1978). Le cinéaste assoit ensuite sa réputation avec «Les Goonies» (1985), l’aventure d’une bande de gosses lancés sur la trace d’un mystérieux trésor qui a fait rêver une génération entière d’adolescents, puis «L’Arme fatale» (1987), premier volet d’une tétralogie d’action dans laquelle deux superflics (Mel Gibson et Danny Glover) combattent le crime dans les rues de Los Angeles.

Entre temps, Richard Donner s’est essayé à l’heroic fantasy dans «Ladyhawke, la femme de la nuit». L’évêque d’Aquila (John Wood) lance un sort à Etienne de Navarre (Rutger Hauer) et sa belle, Isabeau d’Anjou (Michelle Pfeiffer), les transformant respectivement en loup et en épervier. Pour combattre la malédiction, les deux amants s’allient au voleur Philippe Gaston (Matthew Broderick) et au moine Imperius (Leo McKern)…

Si l’histoire rappelle une certaine légende médiévale, elle est le fruit de l’imagination de son scénariste. A partir de cette romance contrariée, le réalisateur est parvenu à rendre une atmosphère crédible, très éloignée des effets kitschissimes de l’heroic fantasy. En résulte un film fantastique poignant, drôle et techniquement abouti qui ravira autant les adeptes du genre que les curieux et les admirateurs de la plastique de Michelle Pfeiffer.

Ladyhawke
de Richard Donner
Etats-Unis, 1985, 1h57