A voir vendredi 2 décembre 2016 à 15h sur RTS Un |
Chargé d’enquêter sur l’assassinat d’un espion britannique aux Caraïbes, James Bond remonte la trace du mystérieux docteur No, qui règne sur l’île interdite de Crab Key. Alors que 007 tente de s’y rendre avec l’aide de la pêcheuse Honey, il est intercepté par les hommes de mains de No, avant de découvrir que ce dernier est affilié à Spectre, une organisation criminelle qui lorgne sur les fusées américaines d’une base voisine.
Première adaptation des romans de Ian Fleming sur grand écran, «James Bond contre Dr. No» inaugure en grandes pompes la saga à venir. Réalisé par Terence Young («Opération Tonnerre», «Bons baisers de Russie»), sous la houlette d’Albert Broccoli et Harry Saltzman, producteurs des neufs premiers films de la franchise, il formule le mythe à venir en proposant tous les ingrédients qui font son succès depuis plus d’un demi-siècle: une solide intrigue d’espionnage, de l’humour, un peu d’action, quelques gadgets et une touche d’érotisme.
Pour endosser le rôle de l’agent secret, les producteurs jettent leur dévolu sur l’Ecossais Sean Connery, un ancien camionneur encore inconnu dans le milieu du cinéma. Tout d’abord Dubitatif à cette idée, Ian Fleming aurait d’ailleurs déclaré après avoir découvert cette adaptation à l’écran: «Si je devais réécrire Bond maintenant, il aurait certainement l’allure de Sean Connery». Retenons encore cette scène culte où, vêtue d’un inoubliable bikini blanc, la somptueuse Ursula Andress émerge de l’océan pour tomber sur Bond, en pleine séance de bronzette…
Dr. No
de Terence Young
Grande-Bretagne, 1962, 1h51
