A voir lundi 19 décembre 2016 à 15h20 sur RTS Un |
L’agent 007 enquête pour le compte de la Banque d’Angleterre sur les finances douteuses de Goldfinger, un redoutable homme d’affaire. Au fil de sa mission, James Bond découvre les prémisses d’un crime économique global…
Troisième volet de la série, «Goldfinger» est l’un des préférés des fans de «James Bond». Il suffit de voir le générique, dans lequel 007 (alias Sean Connery) sort de l’eau coiffé d’un canard empaillé, met K.O. un gardien d’un seul coup de pied et sabote un entrepôt, avant d’ôter sa combinaison de plongée pour révéler un smoking d’un blanc immaculé, pour comprendre qu’il s’agit-là d’un épisode épique.
Plus apaisé que ces deux prédécesseurs, «Goldfinger» doit son succès à un scénario en béton, une mise en scène simple et efficace, des belles trouvailles de plans et la présence d’un méchant de première classe, aux côtés duquel le Spectre et autres docteur No font pâle figure. En d’autres termes, Guy Hamilton a réussi la gageure de tirer le cinéma populaire vers sa dimension la plus artistique!
de Guy Hamilton
Grande-Bretagne, 1964, 1h52