Frantz

Venise 2016, en compétition | Toronto 2016, hors compétition |
de François Ozon
avec Pierre Niney, Paula Beer, Ernst Stötzner, etc.

    frantz_WEB

      Depuis la fin des années 1990, François Ozon aime jouer avec les genres cinématographiques pour susciter le trouble, œuvrant entre autres dans le drame psychologique feutré («Sous le sable», «Dans la maison»), la comédie («Potiche», «Huit Femmes», «Une Nouvelle Amie») ou encore le fantastique («Ricky»). Après «Angel», il réitère l’expérience du film historique avec «Frantz», une chronique amoureuse salvatrice. Dans une petite ville allemande, peu après la fin de la Première Guerre mondiale, Anna se rend quotidiennement sur la tombe de Frantz, son fiancé mort dans les tranchées de la Somme. Un jour, elle rencontre Adrien, un jeune Français venu déposer des fleurs en souvenir de cet ami allemand avec lequel il a traversé les heures les plus sombres.

      Au contact l’un de l’autre, ils retrouvent peu à peu une joie de vivre jusque-là asphyxiée par les traumatismes de la guerre, au grand dam de leurs proches, qui voient d’un très mauvais œil le rapprochement de ces deux prétendus ennemis… Avec l’ambiguïté qui le caractérise, le réalisateur de «Swimming Pool» prend le parti du noir et blanc pour exprimer les infinies nuances qui bouleversent l’âme et le cœur de ces personnages désabusés auxquels s’offre, contre toute attente, une nouvelle vie.
      France / Allemagne, 2016, noir et blanc, 1h53, programme n°206 et programme n°07