Dommage que tu sois une canaille

A voir dimanche 8 novembre 2015 à 0h15 sur france 3 |

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Critique de cinéma et cofondateur du Centro sperimentale di cinematografia, l’Italien Alessandro Blasetti est, aux côtés de Mario Camerini et Raffaello Matarazzo, l’un des cinéastes majeurs du cinéma de propagande d’avant-guerre. Réalisant des films à la gloire de l’Italie et du régime Mussolinien, le cinéaste s’est tourné vers des sujets plus légers dans les années 1950, au crépuscule du néoréalisme.

Dans «Dommage que tu sois une canaille» (1955), il réunit pour la première à l’écran Sophia Loren et Marcello Mastroianni, qui tourneront ensemble une douzaine de films. Mêlant des touches néoréalistes à travers la restitution sans artifices de Rome, ses ruelles et ses quartiers populaires, à un humour hérité des comédies de mœurs à l’américaine, ce film brosse le portrait de deux classes sociales qui, malgré leurs antagonismes, sont portées par la même volonté d’accomplissement.

Paolo (Marcello Mastroianni), un citoyen exemplaire, ne compte pas les heures de travail qu’il effectue pour rembourser sa nouvelle acquisition: un taxi flambant neuf. Un jour, il fait la rencontre de trois voyous, dont Lina (Sophia Loren), une très belle jeune femme qui s’avère être la fille d’un gros caïd (Vittorio de Sica)…

Peccato che sia una canaglia
de Alessandro Blasetti
Italie, 1954, 1h35