A voir mardi 15 juillet 2014 à 22h30 sur Rouge TV |
Alors qu’il pensait enfin s’être débarrassé de la ferme familiale et des moutons qui le terrorisent, Henry découvre que des manipulations génétiques y sont menées. Ayant eu vent de ces pratiques, des militants écologistes libèrent un agneau mutant, sans penser que la fureur qui le ronge va rapidement gagner tout le cheptel.
En 1963, Alfred Hitchcock traumatisait toute une génération en transformant d’inoffensifs oiseaux en véritables armes de destruction massive. Jonathan King récidive avec son premier long-métrage en imaginant des ruminants particulièrement voraces dans la lande néo-zélandaise. A l’exception des «Oiseaux», «Black Sheep» se veut parodique et pour accentuer l’esprit caricatural de son improbable film, son auteur favorise trucages et maquillages artisanaux. Si l’entreprise semble être, sur le papier, à la limite du ridicule et de l’amateurisme, il n’en est rien. Loin d’être un chef-d’œuvre du genre, le film alterne néanmoins humour et horreur avec doigté certain, en témoignent les Prix du Jury et du Public reçus au Festival du film fantastique de Gérardmer en 2007. Inégal donc, mais parfaitement louable, «Black Sheep» constitue une sympathique surprise «gore» qu’il convient toutefois de déconseiller aux âmes sensibles.
de Jonathan King
Nouvelle-Zélande, 2006, 1h27