A voir jeudi 29 juin 2017 à 1h05 sur Arte |
Durant sa prolifique et exemplaire carrière, dont les œuvres atteignent souvent autant les cinéphiles que le grand public, Steven Spielberg n’a cessé d’alterner les sujets graves et les projets ludiques, de «La Liste de Schindler» à «Indiana Jones», du «Soldat Ryan» à «Jurassic Park», etc.
Abordant la traite des esclaves noirs, «Amistad» appartient évidemment à la première catégorie, celle des grandes fresques historiques où le réalisateur enclenche le moteur ronronnant de la catharsis de façon un peu naïve, réductrice et grandiloquente. Il n’en demeure pas moins que le film respecte une certaine rigueur morale et jouit d’une esthétique et d’une mise en scène absolument réussie, à défaut de restituer toute la complexité de l’Histoire.
L’Amistad est un négrier espagnol. Lors d’une violente tempête, c’est la mutinerie. Prenant le contrôle du navire, ils forcent le capitaine à voguer vers l’Afrique. Mais, ce dernier, profitant de l’ignorance maritime des mutins, met le cape vers l’Amérique. Une fois débarqués et jetés en prison, les esclaves noirs vont être défendus par de fervents abolitionnistes… En résulte un grand film épique pétri de bons sentiments.
de Steven Spielberg
Etats-Unis, 1997, 2h28
