A voir mercredi 10 août 2016 à 13h35 sur Arte |
Sous la dynastie Ming, le dessinateur et écrivain Gu Shengzai, qui vit avec sa mère près d’une citadelle prétendument hantée, voit s’installer dans la maison d’à côté une nouvelle voisine. Il ne tarde pas à découvrir qu’il s’agit de Yang Huizhen, une jeune fille poursuivie pour haute trahison, dont le père a été assassiné par la police du grand eunuque Wei. Amoureux, le jeune homme l’emmène chez un moine bouddhiste qui pourra lui enseigner les arts martiaux…
Condensé flamboyant de diverses influences, des chorégraphies de l’Opéra de Pékin au roman de chevalerie, en passant par l’iconographie chinoise traditionnelle et la philosophie bouddhiste, «A Touch of Zen» a porté aux nues le wu xia pian (film de sabre chinois), un genre qui, depuis son âge d’or dans les années 1950, repose habituellement sur la démesure. Une leçon d’épure, de mise en scène et de montage, que les initiés considèrent comme le chef-d’œuvre du réalisateur King Hu, lauréat en 1975 du Grand Prix technique de Cannes.
Xia nü
de King Hu
Taïwan, 1969, 2h59