de Ana Belén |
avec Carmen Maura, Antonio Résinés, Juanjo Puigcorve, etc.
Question satire, le cinéma ibérique ne se résume pas au seul Pedro Almodovar, ainsi que le prouvera peut-être la comédie tragi-comique intitulée «Como ser mujer y no morir en el intento», derrière ce titre, que je traduirai de manière aventureuse par un «Comment être une femme et ne pas mourir en tentant de le devenir», se dissimule l’actrice fétiche du grand cinéaste espagnol Manuel Gutiérrez Aragon (Demonios en el jardin), Ana Bélen qui, pour ses quarante ans, a souhaité passer derrière la caméra.
Tiré d’un roman à succès de Carmen Rico-Godoy, ce premier long métrage s’attache à décrire le «chemin de croix» de la femme moderne espagnole; la martyre prenant les traits de Carmen (interprétée par l’incontournable Carmen Maura), une femme de quarante ans qui consomme son troisième mariage, cela parce qu’elle tente de concilier la vie de famille et un désir impératif d’indépendance… Machisme hispanique encore oblige, Carmen devra pourtant se résoudre à vivre son identité de femme moderne dans la solitude.
HOW TO BE A WOMAN AND NOT TO DIE IN THE ATTEMPT, Espagne, 1992, 1h40, couleur; programme n°11
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