Du 17 décembre au 27 janvier, Passion Cinéma propose quatorze films inédits qui démontrent la capacité du septième art à nous confronter tant au passé qu’à l’avenir, pour mieux insuffler l’espoir dans le présent. Et n’oubliez pas de vous (ré)abonner au journal pour l’année prochaine!

L’espoir fait vivre!
En découvrant les tout premiers films de l’histoire du cinéma, leurs spectateurs et spectatrices eurent à ce que l’on raconte des réactions plutôt contrastées. Ainsi, dans un compte-rendu lapidaire paru dans un journal moscovite, l’écrivain russe Maxime Gorki aurait confié avoir vu s’agiter sur l’écran des spectres comme englués dans un amas de craie et de cendres. A contrario, Emile Zola y discerna la vie même, louant l’extraordinaire capacité du Cinématographe à restituer l’infinie palette du vivant.
Frêle promesse
Pulsion de mort, pulsion de vie: les films inspirent depuis lors à qui s’aventure à vraiment les regarder ce sentiment parfois très mêlé. Certains nous préparent à disparaître, tels des embaumeurs du réel, alors que d’autres s’essaient à nous (ré)apprendre à vivre. D’autres encore, souvent les plus mémorables, parviennent à faire les deux de concert. Il en va ainsi de l’extraordinaire «Les Échos du Passé» de Mascha Schilinski, en même temps tombeau (au sens musical du terme) de plusieurs générations de femmes sacrifiées et frêle promesse d’avenir pour leurs descendantes.
En toute lucidité
A cheval entre 2025 et 2026, d’une année fort peu jouasse à une autre, que nous espérons plus affable, ce nouveau cycle de Passion Cinéma privilégie les œuvres qui réparent, consolent, ravivent ou entretiennent la flamme si fragile de l’espoir, en toute lucidité… À l’instar du documentaire «Le Chant des forêts» qui nous incite à nous émerveiller de la beauté du vivant, avant qu’il ne soit trop tard.

