Un été chez grand-père

Taïwan |
de Hou Xiaoxian |

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      Comme autant de cercles concentriques s’ajoutant les uns aux autres et formant une spirale qui relie l’individu à la famille puis à l’Etat, les films du Taïwanais Hou Xiaoxian s’interrogent tous sur l’identité: identité de l’enfant confronté à ses origines, du créateur face à la mémoire, et de l’homme dans l’Histoire tourmentée de son pays — comme dans les deux premiers volets de sa trilogie historique, «La Cité des douleurs», Lion d’or à Venise en 1989, et «Le Maître de marionnettes», Prix du jury à Cannes en 1993. Dans «Un été chez grand-père», réalisé en 1984, Hou Xiaoxian décrit les jeux, les farces, les émois d’enfants venus passer des vacances chez leur grand-père, à la campagne — leur mère étant gravement malade… Mais, derrière les cris, les rires et les vibrations du soleil d’été, se cache le drame d’une enfance meurtrie.
      DONGDONG DE ZIAQI, 1984, noir et blanc, 1h40, programme n°24