Tutti giú per terra

de Davide Ferrario |
avec Valerio Mastandrea, Carlo Monni, Benedetta Mazzini, etc.


Walter, 22 ans, est un adolescent attardé qui revient habiter chez ses parents, à Turin. Son père l’exhorte à travailler, à gagner de l’argent et à devenir “normal”… Mais Walter ne veut pas de ce confort petit-bourgeois. Il s’inscrit à l’Université, fréquente différents groupes — étudiants militants, objecteurs de conscience, “nightclubbers” — sans pour autant arriver à s’intégrer. Cynique, néo-romantique, narcissique, Walter est à l’image du monde d’aujourd’hui: un monde horrible, mais qu’il est difficile de changer… Adaptée du roman-culte de Giuseppe Culicchia, cette comédie amère sur un jeune nihiliste d’aujourd’hui a remporté un joli succès public en Italie et plusieurs prix à Locarno. Pour Davide Ferrario, venu du documentaire, amateur du “free cinema” britannique et de Wong Kar-Wai, “le film a bien marché en Italie parce qu’il est vraiment en phase avec son époque. Parce que les gens sont habitués aujourd’hui à une perception très mécanique et fragmentaire de ce qui se passe autour d’eux. Le public, me semble-t-il, est aujourd’hui bien en avance sur ce que le cinéma lui donne.”
1997, Italie, couleur, 1h28; programme n°94

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