Steamboy

Japon |
de Katsuhiro Otomo |


Présenté en nocturne, «Steamboy» (2004) n’a donc pas eu l’heur de trouver un distributeur en Suisse. Cette désaffection est regrettable. Il s’agit en effet de l’un des mangas les plus étonnants du moment. En 1988, Katsuhiro Otomo avait défrayé la chronique du genre avec «Akira» dont le propos cyberpunk et l’esthétique baroque étaient, pour l’époque, très novateurs. L’époustouflant «Steamboy», auquel Otomo a voué dix ans de sa vie, nous entraîne dans un univers totalement différent, qui évoque irrésistiblement Jules Verne…

En 1851, l’Angleterre prépare son exposition universelle. Le jeune Ray reçoit de son grand-père inventeur la mission de remettre à un homme de sciences une invention révolutionnaire. Le gamin n’est pas au bout de ses peines, car de bien mauvais esprits vont tout tenter pour s’emparer de la «steam ball»… D’une invention visuelle inouïe, alliant les dernières technologies en la matière, ce film d’animation pour le moins trépidant constitue un hommage inattendu et révélateur à la machine à vapeur chère à James Watt.
SUCHIMUBOI, 2004, Japon, couleur, 1h50, programme n°134