de Ingmar Bergman |
avec Ulla Jacobsson, Gunnar Bjôrnstrand, Eva Dahlbeck, Harriet Andersson, etc.
Présenté au festival de Cannes 1956, «Sourires d’une nuit d’été» impose Bergman à la critique internationale. Quelques semaines plus tard, le film sort à Paris et obtient un grand succès; son scénario, dont Bergman est l’auteur, déclenche une tempête de références élogieuses: l’on cite pêle-mêle Kafka, Marivaux, Pirandello, Shakespeare, Strindberg, etc.
De fait, ce chef-d’œuvre d’équilibre dramatique développe sur le mode du vaudeville un thème identique à celui que noircit «La nuit des forains»: Bergman, le temps d’une belle nuit d’été, déclenche une formidable «guerre des sexes» mettant aux prises mâles et femelles de la haute société suédoise du début du siècle. Avec un sens du rythme prodigieux, Bergman dépeint hommes et femmes en figures irréconciliables, vouées toutefois à composer le temps que durent le plaisir et l’amour.
SOMMARNATTENS LEENDE, Suède, 1955, 1h42, noir et blanc; programme n°15
