Rosalie Blum

de Julien Rappeneau
avec Noémie Lvovsky, Kyan Khojandi, Alice Isaaz, etc.

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    Fils de Jean-Paul Rappeneau, cinéaste toujours très en verve et spécialiste de la comédie, Julien Rappeneau a travaillé comme scénariste, notamment pour son père, avant de se lancer dans ce premier long-métrage en tant que réalisateur. Adapté de la bande dessinée homonyme signée Camille Jourdy, dont le jeune Rappeneau a su conserver la simplicité linéaire et l’allure graphique, «Rosalie Blum» est un conte drôle et attachant…

    Epicière à Nevers, Rosalie Blum (Noémie Lvovsky) mène une existence solitaire. Un jour, après l’avoir servi dans son échoppe, elle devient le centre des préoccupations de Vincent Machot (Kyan Khojandi), un coiffeur désabusé par l’existence qui, persuadé de l’avoir déjà rencontrée quelque part, se met à la suivre partout. Bien qu’adulte, Vincent habite toujours chez sa mère fofolle et bien trop envahissante (Anémone). Pour démasquer son petit manège, Rosalie le fait suivre à son tour par sa nièce, Aude (Alice Isaaz), une jeune femme qui a certes l’âge de commencer à travailler, mais qui ne parvient pas à se lever le matin…

    De filatures en filatures, Julien Rappeneau entraîne le spectateur dans une aventure semée d’imprévus et peuplée de personnages fantasques, que l’on dirait tout droit sortis de romans policiers bon enfant. Une comédie qui réenchante le quotidien à travers les aventures extraordinaires de personnages ordinaires, dans la lignée du «Fabuleux destin d’Amélie Poulain» de Jean-Pierre Jeunet.
    France, 2016, couleur, 1h35, programme n°205