Moonblood

de Bill Viola |

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      Filmant sa femme, Kira Perov, devant une fenêtre, Viola dévoile et métamorphose son corps selon un flux d’ombre et de lumière dont le rythme, très précis, est obtenu par des techniques de montage par ordinateur. Toujours par le biais du montage, il relie ces métamorphoses du corps féminin à des vues diverses qui expriment la nature matérialiste de notre société contemporaine. Manipulant à sa guise le corps de l’image (et celui de sa femme), Viola joue un rôle de démiurge qu’il va peu à peu abandonner.
      Etats-Unis, 1977-1979, 13 min; programme n°21