En première vision |
Cannes 04, en compétition |
de Stephen Hopkins |
avec Geoffrey Rush, Charlize Theron, John Lighthow, Emily Watson, etc.
Bio-pic (abréviation de «biographical picture») tragi-comique, «Moi, Peter Sellers» retrace la destinée d’une star fascinante dont la vie n’a pas été aussi rose que la panthère qui contribua à sa célébrité. Animateur d’une émission radiophonique à succès («The Goon Show»), l’Anglais Peter Sellers (1925-1980) a d’abord été une «voix» (inimitable). Il fait ses débuts au cinéma en 1951 où il révèle un talent prodigieux d’acteur transformiste et devient l’homme aux milles visages. Dirigé par Alexander Mackendrick, Blake Edwards ou Stanley Kubrick (dans «Lolita» et «Docteur Folamour» dont il joue trois personnages), Sellers atteint une popularité incroyable grâce à l’inspecteur Clouseau, héros aberrant de la série des quatre «Panthères roses» tournés par Edwards entre 1964 et 1978… Méconnaissable, l’acteur Geoffrey Rush prête ses traits de façon stupéfiante à ce véritable caméléon dont le comportement instable et parfois violent trahit un malaise profond. Enfant gâté d’une mère possessive, en mal constant d’identité, Sellers a mené sa carrière sur les conseils d’un voyant (secrètement payé par ses producteurs), c’est tout dire…
THE LIFE AND DEATH OF PETER SELLERS, Etats-Unis / Grande-Bretagne, 2004, couleur, 2h08, programme n°124
